Il est toujours préférable pour un chef d’entreprise d’avoir au sein de ses équipes des profils polyglottes, comme on dit : un homme bilingue en vaut deux. La présence de salariés parlant d’autres langues que celle natale, épargne à l’entreprise de faire appel à des intermédiaires pour assurer le dialogue avec des partenaires internationaux. C’est aussi un atout pour prospecter des clients dans toutes les régions du monde sans avoir le souci linguistique.

A compétences égales, les langues font pencher la balance en votre faveur

Quand vous postulez un emploi en tant que débutant, votre expérience n’est pas vraiment confirmée. Vos stages ne sont pas assimilés par les entreprises à des réalisations qu’elles peuvent prendre en compte dans leur décision de vous recruter.

Pour affiner leur choix, les employeurs se tournent vers d’autres dimensions de votre profil. Ils peuvent s’intéresser à votre vie associative, à vos centres d’intérêt, mais surtout à vos capacités linguistiques qui sont considérées comme de réelles compétences professionnelles.

Une part de plus en plus croissante des entreprises exportent leurs offres de produits et services, l’internationalisation des échanges commerciaux exige donc des entreprises une communication ouverte sur les cultures et les langues universelles.

Le multilinguisme : Un prérequis pour l’emploi dans certains métiers

Si la maîtrise des langues constitue un plus en tant que soft skills indéniables en matière d’accès à l’emploi, elle devient une nécessité dans certains domaines. On parle ici du commerce international, des sciences politiques, du tourisme, de l’hôtellerie, de l’informatique, de la finance, du management, de la distribution…

Si vous voulez faire carrière dans ces secteurs, pensez à vous perfectionner dans les langues étrangères parallèlement à vos études. Vous allez évoluer dans des environnements tellement cosmopolites que vous aurez du mal à faire valoir vos compétences techniques et humaines en parlant la seule langue de votre pays.

Parler plusieurs langues, un tremplin vers les postes de grandes responsabilités

A un moment de votre carrière, où vous estimeriez que votre courbe d’expérience vous prédisposerait à songer à une transition vers des postes stratégiques au sein de votre entreprise, vous devriez à l’avance vous questionner sur votre capital communication.

Même si votre compétence et votre mérite professionnel sont indiscutables auprès de vos supérieurs, ces derniers vont privilégier des candidats moins performants que vous mais qui peuvent se prévaloir de leurs capacités linguistiques et communicationnelles pour les placer au sommet de la hiérarchie.

Un PDG, un directeur de filiale ou un chef de pôle d’activités sont censés représenter l’entreprise mondialement vis-à-vis des partenaires commerciaux, des décideurs politiques, des médias… Sans manipulation aisée des langues reconnues comme internationales, ces responsables VIP se trouveront en permanence à gérer des situations embarrassantes qui peuvent entacher l’image de leur entreprise.

Quelles sont les langues à viser ?

Quelle que soit la langue de vos études ou de votre pays de naissance, il est indispensable d’apprendre l’anglais qui demeure la langue internationale par excellence et qui vous permettra d’être compris partout dans le monde sans aucune gêne.

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Par ailleurs, d’autres langues commencent à prendre de l’ampleur en raison de leur place prépondérante en matière de rapports commerciaux, que ça soit entre états ou entre opérateurs économiques.

L’Espagnol est un atout considérable si vous ciblez des entreprises qui ont des marchés sur l’Amérique Latine, le chinois devient incontournable pour saisir des opportunités avec le géant asiatique du commerce mondial, le portugais est la clé pour s’introduire dans une économie de référence comme celle du Brésil, en plus du français qui maintient son hégémonie de langue d’affaires sur le continent africain.